LES LAMPES À BASSE CONSOMMATION

D’un point de vue énergétique, les lampes (communément appelées ampoules) à basse consommation présentent un certain intérêt ; mais du point de vue de leur utilisation elles ne sont pas véritablement considérées comme écologiques.

Quels sont les risques potentiels, liés aux lampes à basse consommation ?

Ces ampoules  (type lampes fluorescentes compactes) engendrent plusieurs problèmes :

 
LE RECYCLAGE : les composants électroniques et le mercure qu’elles contiennent sont particulièrement polluants en cas de rejet non contrôlé ou de casse, pour l’Environnement.
LA LUMIERE : elles génèrent un effet stroboscopique, dû au courant alternatif, qui peut provoquer chez des personnes prédisposées, des phénomènes de fatigue visuelle, de maux de tête, d’accélération du rythme cardiaque…
La lumière émise par la couche phosphorescente contient un spectre bleu de forte intensité, dangereux pour la rétine, même en vision périphérique.
LE RAYONNEMENT : elles émettent des rayonnements radioélectriques importants.
Les UV qu’elles dégagent, généralement de faible intensité, sont dûs à la couche fluorescente de la lampe étant censée les absorber et ne réémettre que de la lumière visible. Ces UV, comme le Soleil, sont considérés responsables de cancers de la peau, kératites, cataractes, voire de DMLA (surtout si l’exposition a commencé dès l’enfance, car le cristallin n’a pas encore jauni et l’œil est donc dépourvu d’un filtre efficace).
LE SPECTRE ELECTROMAGNETIQUE : ces lampes peuvent également émettre un spectre électromagnétique (ondes radio basses fréquences (50 à 500 Hz générées par le ballast et 20 à 60 kHz générées par le correcteur d’intensité), affectant les personnes dites électro-sensibles et provoquant chez elles : céphalées, fatigue ou démangeaisons…

Quelles sont les précautions à prendre en usage de ces lampes :

Garder ses distances : le Parlement Européen a émis en 1998, une recommandation de 1 V/m maximum (un champ électrique se mesure en volt par mètre), visant à éviter les effets sanitaires à long terme (rapport Tamino), la détection de valeurs comprises entre 180 V/m et 1,8 V/m, dans les 20 premiers centimètres de distance d’une ampoule fluo compact.

Une utilisation pondérée : limiter l’exposition aux rayonnements, en particulier pour les lampes de chevet et de bureau, en pensant à éteindre les lumières lorsque l’on sort de la pièce (cela engendra des économies d’énergie).

Une question est souvent posée : « Pourquoi les lampes à basse consommation ne disposent-elles pas de protections, du type un blindage du culot, qui atténuerait grandement les émissions radioélectriques ? »
> À quand une réponse de la part des fabricants ?

 

Prévention Bien-être !
Une solution alternative : LES LEDs